Il est établi que la vaccination permet de combattre, d’éliminer voire d’éradiquer des maladies infectieuses potentiellement mortelles. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 2 à 3 millions de décès par an sont ainsi évités.
Cette pratique permet de conférer une immunité individuelle et collective, son apport en matière de santé publique est primordial. C’est l’un des investissements les plus rentables dans le domaine de la santé.
La France, comme beaucoup d’autres pays dans le monde, est confrontée à une défiance vaccinale.
L’OMS a alerté en juillet 2022 sur la baisse de la couverture vaccinale pour les principales maladies infantiles. Ainsi, la proportion d’enfants ayant reçu trois doses de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche a chuté de 5 points entre 2019 et 2021.
La vaccination des professionnels de santé reste également insuffisante. Elle vise d’une part à les protéger des maladies transmissibles auxquelles ils sont exposés et d’autre part à réduire la transmission d’agents à leurs patients, notamment les plus fragiles.
Afin d’améliorer la couverture vaccinale et le parcours vaccinal des patients, les médecins mais aussi les pharmaciens, sont aujourd’hui impliqués dans ce parcours, à différents degrés (Recommandation HAS, 28 juin 2022).
On note que les pharmaciens sont aussi prescripteurs depuis janvier 2023.
Il paraît donc primordial de renforcer et d’approfondir les connaissances de ces deux publics.
Mise à jour des recommandations vaccinales (e.g. Covid-19, vaccination contre les papillomavirus, vaccination par le BCG), bonne pratique d’utilisation et d’administration des vaccins, connaissance de certains outillages pour lever les freins à la vaccination (notamment via la pratique de l’entretien motivationnel), sont des compétences clés pour tous ces professionnels afin d'augmenter in fine la couverture vaccinale.